rencontre sur l'ile de Fyn

je propose que chaque personne fasse un point de vue à la troisième personne de son personnage pour qu'ivan avec un style plus objectif fasse le rôle du narrateur et articule nos textes.

Orm chevauchait tant bien que mal. Tous étaient partis de la maison longue
pour une partie de chasse à la auteur de Sven, le jeune fils du chef de village. Le jeune homme s'était isolé avec deux autres nordique, à l'évidence plus à l'aise que lui à cheval, l'un d'eux n'était autre que le fils du Jarl, l'autre, un Tuldr dans la force de l'age. ils traquaient un cerf depuis une bonne vingtaine de minutes et les espoirs d'amener un trophée au village se faisaient de plus en plus minces.
S'arrêtant de poursuivre la bête dont ne subsistait même plus les traces dans la neiges, ils se mirent en quête de retrouver leurs hôtes danois. Une fumée s'échapant des arbres retint leur attention. ils se dirigèrent vers ladite fumée et aboutirent à une clairière ou trois hommes discutaient et mangeaient près d'un feux. Ces trois même se révellèrent inabituellement agressifs. Ils chargèrent les chasseurs en criant de ne pas laisser de témoins. Orm sorti sa lance et fonça vers l'homme du milieu, le Tuldr à sa droite, le noble à sa gauche. Une première attaque perça le flanc du mercenaire qui chancela un moment avant de répliquer d'un coup vertical descendant. Orm se jeta sur le coté et pu observer ses camarades. Sven était en position de force et son ennemie avait reculé de plusieurs pas, le sage quand à lui était en mauvaise posture, il faudrait lui porter secours. Se retournant, il faucha la jambe de son adversaire qui du mettre genoux à terre, le deuxième passage du fer de lance ouvragé lui trancha la gorge. Un cadavre gisait aux pieds de Sven, il était ouvert de l'épaule à l'aine. Fiers comme un coq, l'épée et le bouclier à la main, il scrutait son trophée macabre. Orm se précipita vers Lundvarr, deux attaques piquées suffirent à venir à bout du troisième. Vingt secondes seuleument avaient suffit pour causer par trois fois la mort.
Orm et ses deux compagnons se penchèrent sur les corps, les vêtements était probablement de confection danoise. Ils se dirigèrent vers le campement proprement dit et se mirent en quête d'indices sur les raison de la présence des ces mercenaires si loin de la moindre ferme.
IL ressortit très rapidement que celui qui les avait engagé avait une assez grande maitrise des runes pour lancer une malédiction, le Tuldr en aurait mis sa main à couper.
Orm ramassa un peu de matériel, il pourrait toujours le revendre plus tard.

Ce qu'il fit en rentrant à Rorhald, tous ses camarades profitèrent de l'occasion pour vendre et acheter dans un marché qui n'avaient pas été aussi fréquenté depuis fort longtemps.
Il acquit une veste de cuir lamellée et voulu vendre son matériel, le marchand tenta de l'escroquer. Orm sentit monter la colère en lui, une haine froide qu'il connaissait bien.
Cette haine, il l'avait ressenti la première fois, dans la forêt, harcelé par les loup, c'était elle qui lui avait permit de survivre. Il décida cette fois de ne pas l'écouter. il entretint le Hirdmen le plus proche qui lui répondit que cette affaire devait être résolu par le duel. Orm fixa le marchand, il était dangereusement bien bâtit.
Ils étaient l'un en face de l'autre, se tournant autours, Orm tenta une attaque qui fût parée sans difficulté par la hache du marchand. IL riposta avec colère et une étonnante puissance qui surprit le jeune homme, il ne put l'éviter. Le choc le fit glisser à l'autre bout de la placette ou se déroulait le combat, il voyait trouble et n'osait pas regarder son torse qui le faisait terriblement souffrir.
Des sifflements serpentins résonnaient à ses oreilles, ils le poussèrent à se relever.
Orm reprit sa lance et se dirigea d'un pas décidé vers l'escot, celui-ci riait aux éclats.
Arrivé à auteur de son adversaire, il fit un petit bond de coté, esquivant une deuxième attaque et administra un sec coup de hampe à la trachée offerte. L'homme horrifié se prit la gorge en s'étouffant. Orm rassembla ses force et transperça le marchand de part en part. Il regarda son tueur d'un air de supplice puis s'effondra.

L'heure était à la fête, une corne à la main Orm tentait tant bien que mal de concurrencer Sven dans une épreuve de galanterie, discipline dans laquelle il n'avait aucun talant.
La joie régnait dans la maison longue du Jarl, l'hydromel coulait à flots et le fruit de la chasse pourvoyait aux besoin carnivores de plus d'une cinquantaine de convives.
Orm discuta un moment avec un géant de deux mètres qui devait être un Ulfedinn et rejoignit des compères pour discuter des évènements du matin.

Je laisse le soin aux autres de compléter les trous ou de me dire quoi écrire d'autre.

Lundvarr était tout juste arrivé à Rorhald, déjà quelques hirdmenn du village l'entourèrent et l'escortèrent dans la halle du jarl Hrolf Knudsson. L'endroit était bondé. Les marchands échangaient des sourires hypocrites et les guerriers, des cornes d'hydromel. Jól était bientôt présent, le jarl profitait de cette occurence pour fêter la décision du thing, qui avait désigné sa fille, Jorrun, comme successeur à Hrolf en attendant que son fils aîné Herjolf rentre de son comptoir en Finnland. Accessoirement, Hrolf en profitait pour éviter de se rendre à la capitale du Danemark, porter son serment d'allégence à Frodi l'usurpateur.
Trop d'intrigues politiques au goût de Lundvarr. Il prît une chaise, la posa dans un coin ombrageux, et s'adossa au mur, l'air maussade. Des bains de foule dans ce genre n'étaient pas à son goût. Grandir dans une forêt, ça ne préparait pas à de tels rassemblements. Il sortit une courte lame de sa ceinture et récura la boue sous ses chaussures. Il se serait bien passé de tout cela, mais le roi d'Odense l'avait envoyé comme représentant, fêter Jól avec son ami Hrolf. Ces nobles n'aimaient vraiment pas se déplacer.

Le lendemain matin, Lundvarr était convié à une partie de chasse. Avec un soupir, il accepta l'invitation, et enfila ses bottes. Il fallait bien s'occuper, au milieu d'une telle oisiveté.
Il partit, donc, avec une cinquantaine de cavaliers. Il n'était pas habitué à un tel moyen de locomotion. A chaque pas du cheval, l'arrière-train de Lundvarr le faisait grogner. Il serrait les rennes si fort que les jointures de ses mains blanchissaient. Un cavalier aperçut un renne, Lundvarr et un autre homme le suivirent. Ils parcoururent une dizaine de mètres et s'enfoncèrent dans les bois... Bien vite, les taillis s'épaissirent et ils durent abandonner leurs chevaux. Le cavalier à la droite de Lundvarr, un dénommé Ormr, sauta lestement de son cheval. L'autre, un proche du jarl, d'après ce qu'il en savait, descendit avec la facilité de ceux qui en ont l'habitude. Lundvarr tomba par terre. Il se releva comme si de rien était, habitué comme il l'était, et chercha la trace du renne. Après quelques buissons, elle disparut sur un tapis de feuilles mortes, mais Lundvarr renifla quelque chose d'étrange. Ils aperçurent un filet de fumée qui s'élevait d'un peu plus loin, et s'y dirigèrent. trois hommes d'armes, en apparence danois, étaient assis autour d'un feu de camp. A leur arrivée, ils sautèrent sur leurs armes et les chargèrent. Le combat fut bref, mais ce ne fut pas grâce au Thulr. La fouille du camp, hormis quelques onces et des armes, apportèrent une certitude à Lundvarr : quelqu'un avait pratiqué ici un rituel runique dans un but malsain. Quelqu'un d'autre fit remarquer que seul quatre chevaux auraient pu transporter huit fontes, et ils émirent l'hypothèse selon laquelle les trois mercenaires escortaient quelqu'un qui était absent pour le moment.

Ils repartirent au village, signalèrent ce qu'ils avaient vu au jarl et demandèrent au palefrenier de guetter le départ de quiconque avant la fin des festivités. Après quelques embrouilles marchandes, ils demandèrent aux hirdmenn d'être vigilants à l'encontre de personnes qui pouvaient avoir un comportement suspect. Ils s'enquirent également de la santé des notables, vu qu'un runiste imprudent se promenait avec des runes de malédiction. Après une brève enquête qui ne révèle rien d'intéressant (quelques sorciers sames sans intérêt, une foule trop importante pour être correctement filtrée...), le banquet commença. Hem... Lundvarr avait sans doute beaucoup bû, aidé par un cousin norvégien de Hrolf, il ne se souvint pas de grand-chose de cette partie-là.

Le lendemain, ils furent réveillés par des hirdmenn qui les menèrent à Hrolf. Celui-ci se tordait de douleur dans son lit. Après un rapide examen, Lundvarr et le médecin du village arrivèrent à la même conclusion : gastro. Rien de bien intéressant de ce côté-là. Un garçon d'écurie vint les avertir que quelqu'un était partit à l'aube. Lundvarr laissa les guerriers y aller seuls, lui inspecterait toute la maisonnée pour vérifier si quelqu'un semblait souffrir d'un mal non naturel. Herjolf Hrolfssonr, fils ainé du jarl, et sa femme Gudrid vinrent prendre nouvelles de Hrolf mais Gudrid sembla fatiguée et retourna se coucher. Lundvarr, intrigué par cette fatigue après une bonne nuit de sommeil, l'accompagna à son chevet et l'inspecta. Aucun symptôme n'indiquait un quelconque rhume ou un sommeil trop agité, et l'état de Gudrid semblait s'aggraver. Faisant appel à ses sens magiques pour trouver la source de ce mal, Lundvarr fouilla la bourse de la dame. Entre les charmes de fertilité et les onces, il trouva. Berkano inversée. Un peu plus, c'était la mort de l'enfant de Gudrid, voire de Gudrid elle-même. Lundvarr gratta la rune et la jeta au feu.

Un peu plus tard, Ormr Reiðarsonr et Sven Hrolfssonr revinrent au village. Ils amenèrent un Thulr plutôt mal en point avec eux, et le trainèrent jusqu'à la halle du jarl. Lundvarr descendit dans la grand-salle et restant à l'écart, il assista à la scène. Sven Hrolfssonr avança vers le haut siège, tenant fermement le Thulr :
"Ce chien, fit-il en le projetant vers l'avant, nous a révélé pour qui il œuvrait. Son maître, c'est lui !"
Il montrait de son doigt Stigandi, le petit frère de Herjolf et Gudrid. Celui-ci, avec un sourire, s'enfuit en direction de la porte mais fut arrêté par Herjolf, accompagné de ses hirdmenn. Entravé, il fut reconduit devant Hrolf, qui prononça comme sentence le bannissement.

Il fut révélé que Stigandi, ambitieux et favorable à Frodi, avait comploté avec lui la mort de la famille du frère désigné successeur, Herjolf. En effet, si celui-ci n'avait plus d'attache avec Fyn, il serait repartit diriger son comptoir en Finnland. Stigandi aurait récupéré le trône de Rorhald et offert son appui à Frodi. Pour cela, il fallait tuer l'enfant de son frère Herjolf, et si possible sa femme, Gudrid. Frodi lui fournit les hommes (mercenaires et thulr) nécessaires.






Voilà, on peut ajouter Stigandi à la liste des ennemis ^^

le mélange des temps est un peu bizarre...

pardon, j'ai fait ça un peu vite
je corrige

En tout cas j'ai bien remarqué la prise de note détaillée...

Ah... mais j'ai pas mes notes sous les yeux.

J'ai juste retrouvé le scénar sur le site du septième cercle

Reiðr Þórbjarnasonr a écrit:
J'ai juste retrouvé le scénar sur le site du septième cercle

J'en était sûr !

Ah la la, vilain espoir que j'ai eu que tu n'aies pas triché !
Néanmoins il faut faire gaffe j'avais modifié quelques trucs au niveau de l'intrigue pour simplifier...

Oui, par exemple, pas de combat final avec Stigandi ^^

Mais ne t'inquiète pas, malgré ma prise de notes plus que légère (j'écris toujours aussi lentement) ma mémoire joue aussi.
Sinon, je n'aurai pas pu me rappeler les choix qu'on a fait.